Tony GRAY : Guillaume on peut dire que c’est un record qui vous pendait au nez, aujourd’hui qui est tombé?

Guillaume ASSOR : Oui, aujourd’hui c’est tombé, c’était un objectif. J’avais vu avec Henri (Henri POUGEOL) et Ketty (Ketty CHAM) au préalable lors des entrainements s’il était possible d’atteindre cet objectif. Ils m’ont dit qu’il était accessible donc je me suis donné à fond jusqu’au bout pour aller le chercher.

Tony GRAY : Techniquement comment tu juges ta course et qu’est ce qu’il y a lieu d’améliorer ?

Guillaume ASSOR : Alors techniquement il y a quelques petites erreurs que j’ai faites. A l’entraînement avec nous n’avons pas encore travaillé tous les secteurs de la course avec obstacle, d’où il y a encore quelques zones d’ombres. Ceci explique qu’en fin de course j’agrippe un peu la haie. En début de course je suis légèrement trop près de la haie car il n’y avait pas de vent et j’ai un peu trop poussé au départ. Techniquement les réglages ne sont pas encore faits, donc maintenant il faut  que je retourne à l’entrainement pour travailler tout cela.

Tony GRAY : la discipline de prédilection je suppose que c’est le 400m haies ?

Guillaume ASSOR : Cette année c’est le 400m haies. Les années précédentes c’était le 400m plat (sourire).

Tony GRAY : Pourquoi ce choix ?

Guillaume ASSOR : Parce que depuis le début de l’année je voulais de nouvelle sensation, je voulais quelque chose d’autre. Le 400m haies par hasard, je suis venu sur les haies et ca m’a plus. J’y ai décelé une nouvelle perception de la course ; j’ai redécouvert entre guillemet l’athlétisme. Donc voilà, je suis là, et ce sera le 400m haies jusqu’au bout.

Tony GRAY : Ou parce qu’il y a peu de concurrence ?

Guillaume ASSOR : Non, pas parce qu’il y a peu de concurrence. Il faut parfois savoir ce remettre en question, ce que j’ai pu faire cette année. Et puis de toutes les façons même si on est seul il faut savoir se donner à fond. Donc qu’il y ait des concurrents ou pas il faut se donner à fond et jusqu’au bout.